Le client
Fondée en 1948 et constituée en société en 1987, Putter's se spécialise dans la production de légumes marinés, notamment de cornichons, de poivrons et de choucroute. Les produits de l'entreprise sont vendus sous la marque Putter's ainsi que sous des marques privées et des marques blanches au Canada et aux États-Unis. Au service de clients des secteurs de la vente au détail, de l'hôtellerie et de la restauration, Putter's exploite une usine de fabrication et d'entreposage de 70 000 pieds carrés à Sainte-Sophie et emploie plus de 75 personnes.
En 2021, Daniel Jorkovic et John Tartaglia ont acquis l'entreprise. À l’automne 2023, Putter’s a poursuivi son expansion en acquérant les actifs de Whyte’s Food Inc., consolidant ainsi deux usines de fabrication en une seule installation de 110 000 pieds carrés à Saint-Louis, au Québec. Cette acquisition a positionné Putter’s comme le plus grand fabricant et transformateur de cornichons, de poivrons et de choucroute au Canada.
Le défi
La marque Putter’s repose sur la tradition, le goût et la qualité qui proviennent de plus de 70 ans de savoir-faire et d’artisanat. Comme la plupart des entreprises familiales, Putter’s fonctionnait depuis des années selon des pratiques de gestion informelles, les informations concernant l’équipement, les processus et les recettes étant transmises de manière informelle d’une génération à l’autre.
Sans une tenue de registres appropriée, il était difficile de mettre en œuvre des procédures d’exploitation normalisées et d’optimiser la capacité de production et le rendement. Le maintien, et surtout l’expansion, de la part de marché nécessitait de constamment fournir des produits de haute qualité auxquels les consommateurs s’attendaient. En 2022, Ould Boudjema a été embauché au poste de directeur de la production et de la maintenance. Ses responsabilités comprenaient :
• Suivi des problèmes d'équipement
• Réduction des temps d'arrêt
• Stabilisation des coûts de main-d'œuvre
• Amélioration de la capacité
• Minimisation du gaspillage
« Lorsque j'ai pris la relève, il n'y avait pratiquement aucun dossier de maintenance », a raconté M. Boudjema. « Il y avait peu de données sur l’équipement, les pièces ou les processus, car les connaissances étaient détenues par quelques employés de longue date. C’était le même scénario à l’égard des techniques de production et des processus de fermentation. L’une de mes priorités était de documenter chaque étape et de la rendre accessible, en veillant à ce que ces informations soient correctement saisies et transmises.
Ressentant un sentiment d’urgence croissant, M. Boudjema a réalisé que l’amélioration de la production dans une opération largement manuelle nécessitait l’introduction d’une certaine automatisation pour suivre et enregistrer les informations critiques.